La restauration de photographies anciennes en argentiques et photographies d'époque en noir et blanc
Plongez dans la collection unique des photographies brutes et non restaurées d'Adrienne, une capsule temporelle empreinte de douceur et de lumière. Ces clichés, vibrants d'une énergie dolce vita, retracent des instants précieux de sa vie lors de son voyage aux Amériques latines à Rio au Brésil. Véritable trésor patrimonial, ce sont plus de 300 images qui attendent, de retrouver tout leur éclat grâce à une restauration minutieuse. Un travail hélas long et exigeant. Vous souhaitez voir ces souvenirs s’illuminer de mille feux, comme l’album des photos restaurées. Votre soutien écrit, partage, mécénat est le bienvenue.


Un soir d’été, lors d’une fête foraine sur le port de Sanary-sur-Mer, une liseuse d'aventures déploya ses cartes devant Adrienne et Luciano, son mari. Dans un murmure teinté de mystère, elle leur prédit un destin outre-Atlantique, riche en promesses.
Ainsi s’esquissa leur départ vers le Brésil, ce pays aux contrastes envoûtants où la nature sauvage enlace des édifices ciselés comme des joyaux.
Sur son balcon à Copacabana, Adrienne saisissait l’instant avec son appareil, capturant les pulsations d'une vie urbaine foisonnante. Là vie vibrait, palpitait, un théâtre d’ombres et de lumières où se mêlaient rires et passions.
Munie de son diplôme d'esthéticienne, Adrienne commença modestement à bâtir sa vie. L’horizon s’élargit rapidement : Elle devint une guide du bien-être, enseignant la gymnastique, le yoga. Prodiguant également des massages. Son approche allait bien au-delà de l’apparence. Elle aspirait à harmoniser corps et esprit, insufflant une douceur essentielle à ses clients.
Adrienne possédait d’autres talents. En effet ses mains, aussi habiles avec un pinceau qu’avec des ciseaux, donnaient naissance à des toiles et croquis d’un réalisme saisissant. À travers ses œuvres, elle capturait les contrastes et splendeurs du Brésil. Ses créations finirent par attirer les regards des cercles les plus prestigieux.
C’est ainsi qu’elle entra dans l’intimité de Gabriella Besanzoni, la diva envoûtante, et de son époux Enrique Lage, magnat à l’âme généreuse. Dans leur villa estivale, nichée au cœur du Parque Lage (Aujourd’hui une école d’art de Rio) Adrienne trouvait un refuge où l’art, l’élégance et l’amitié se mêlaient. Sous la lumière douce des tropiques, elle était devenue une muse, une artiste et une amie, un esprit libre qui avait su faire fleurir ses rêves dans ce sol lointain.


